Les acteurs de la filière du chauffage au bois domestique renforcent leurs liens afin de répondre aux enjeux de la transition écologique et d’atteindre l’objectif de neutralité carbone.
Le bois est la source d’énergie renouvelable la plus utilisée aujourd’hui en France par les particuliers : près du quart des ménages français, occupant près de 7 millions de logements, utilisent un équipement de chauffage au bois. Il peut s’agir du chauffage principal du logement, ou d’appoint en complément d’un autre mode de chauffage fonctionnant avec de l’électricité, du gaz, du fioul ou avec une deuxième source d’énergie renouvelable (solaire thermique, pompe à chaleur…).
Dans le cadre de la transition écologique, pour lutter contre le changement climatique et améliorer la qualité de l’air, la filière du chauffage au bois domestique doit continuer de se structurer afin d’apporter aux usagers une qualité d’information et de service toujours plus élevée.
Partant de ce constat partagé, la FIPC et le Syndicat des énergies renouvelables (SER) s’engagent avec ce protocole d’accord à partager une vision commune fondée à la fois sur l’exigence absolue de lutter contre le dérèglement climatique et d’assurer notre sécurité énergétique. Comment ? En communicant de manière concertée et en favorisant l’émergence de projets utiles à une meilleure coordination des acteurs qui agissent au quotidien pour le développement de cette énergie renouvelable.
La mise en place d’un tel espace de discussion facilitera un dialogue régulier entre les installateurs, les fabricants et l’ensemble de la filière du chauffage au bois domestique.
La convention de partenariat a été signée mercredi 22 mars 2022 sur le salon BePositive à Lyon
« Pour atteindre la neutralité carbone, il faudra diversifier toutes les sources d’énergie renouvelable. Pour les particuliers, le chauffage au bois, qu’il soit un mode d’appoint ou principal, représente une solution simple et économique. En allumant leurs appareils individuels de chauffage au bois, les ménages soulagent le réseau électrique d’une puissance de 10 GW, soit l’équivalent de 10 réacteurs nucléaires ! C’est une économie pour nos concitoyens et une économie pour le réseau. C’est pourquoi il est indispensable de de renforcer les canaux de discussions entre les acteurs de la filière du chauffage au bois domestique dans un contexte énergétique, économique et réglementaire de plus en plus complexe France», indique Jules NYSSEN, Président du Syndicat des énergies renouvelables (SER).
« Les installateurs de poêles et de cheminées sont de véritables experts du chauffage au bois. Face au double défi de la transition énergétique et du dérèglement climatique, ils participent à l’effort de décarbonation et sont, au quotidien, des acteurs majeurs de l’’amélioration de la qualité de l’air. Mais ils ne peuvent pas agir seuls. Ce protocole d’accord permettra de renforcer le dialogue entre les professionnels du chauffage au bois pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement pour le bien commun », explique Patrice ESCRIEUT, Président de la Fédération des Installateurs de Poêles et de Cheminées (FIPC).